Porte ton genre !

Il y a quelques années, je par­ti­ci­pais à l’é­mis­sion la Cam­pu­sienne. Cette année, après quelques mois de silence, l’é­mis­sion a repris l’an­tenne. On y parle de plein de choses, c’est un peu un maga­zine radio­pho­nique. Les ani­ma­trices l’an­noncent : c’est l’é­mis­sion qui fémi­niste les oreilles ! Ce que j’ai­mais par­ti­cu­liè­re­ment, quand je par­ti­ci­pais à cette émis­sion, c’est que je m’au­to­ri­sais à dire à haute voix mon « je » fémi­nin.

Pour moi, le fait de devoir assu­mer constam­ment son sexe social, son genre, cette viri­li­té impo­sée par le fait d’être un gar­çon, est pesant. Car si par­fois je me sens en accord avec ce sexe que la bio­lo­gie m’a impo­sé, sou­vent ça n’est pas le cas, et alors le fait que l’on m’y ren­voie est vécu comme une agres­sion. Car par­fois, je sais que je suis une fille, au sens où la socié­té l’entend. 

Il y a tou­jours ces moments où le groupe se divise en deux, d’un côté pour mener des acti­vi­tés « de gar­çons », de l’autre des acti­vi­tés « de filles ». Et si tu ne choi­sis pas la bonne équipe, on a tôt fait de te le faire remar­quer. Soit pour te dire que tu n’es pas à ta place, soit pour te dire que « vrai­ment c’est bien que tu t’in­té­resses à ça, c’est rare pour un garçon ». 

J’ai la chance d’a­voir quelques cercles d’ami·e·s où l’on peut s’ex­pri­mer, vivre, pas­ser une soi­rée sans qu’une seule fois on nous ren­voie à cette éti­quette impo­sée. Par­fois je me dis qu’une solu­tion serait de vivre dans un monde où son sexe serait aus­si peu caté­go­ri­sant que la cou­leur de ses yeux.

Mais il est cer­tain que cette posi­tion est uto­pique : les femmes qui réflé­chissent, dis­cutent, se battent au quo­ti­dien pour que leur exis­tence ne soit pas igno­rée, celles qui portent les actions mili­tantes fémi­nistes, celles-ci défendent l’i­dée d’a­te­liers et de ren­contres en non mixi­té. Pour que la parole se libère, pour une fois une seule ne pas vivre la pres­sion sociale de la pré­sence masculine.

Les codes de la séduc­tion contem­po­raine sont aus­si par­ti­cu­liè­re­ment tein­tés de ces rôles gen­rés, com­bien de fois j’en­tends des militant·e·s anti­sexistes ou fémi­nistes racon­ter leurs crushs, très sou­vent gui­dés par des réflexes et des méca­nismes où l’homme doit assu­rer son rôle d’homme, la femme son rôle de femme. Il fau­drait donc que chacun·e soit auto­ri­sé à navi­guer entre ces dif­fé­rents rôles, sans s’y retrou­ver enfermé·e.

La semaine der­nière, j’ai lu Boys, boys, boys, un roman auto­bio­gra­phique de Joy Sor­man. L’au­trice écrit « Je ne veux ni l’égalité, ni la guerre des sexes, je veux un seul sexe…» Pour elle, c’est un sexe virile que tout le monde doit adop­ter. Alors elle y raconte son envie de chan­ger de sexe, de deve­nir un gar­çon. Pas bio­lo­gi­que­ment, hein, mais socia­le­ment. On suit donc cette jeune femme qui en a marre d’être can­ton­née à des soi­rées entre copines, où les dis­cus­sions sont celles de l’in­té­rieur, où jamais l’on ne parle de poli­tique, ou de trucs super tech­niques. Alors elle décide de fré­quen­ter une bande de gar­çons, et de vivre comme un gar­çon. À fumer, boire, faire n’im­porte quoi jus­qu’à pas d’heure. Elle y parle alors du regard de la socié­té sur qui elle est, de ses ren­contres amou­reuses, de ses soi­rées, des dis­cus­sions à bâtons rom­pus. Puis de la ques­tion du couple, de com­ment peut exis­ter une rela­tion amou­reuse durable dans un sché­ma où l’on refuse le sexe social. De la manière de ne pas être un couple en public, pour pré­ser­ver la socia­bi­li­sa­tion de chacun·e. Puis des déboires de la vie, de l’er­rance amoureuse.

D’un côté je me retrouve dans l’en­vie de quit­ter mon sexe social, mais en paral­lèle, je ne me retrouve pas dans ce qu’elle pro­jette sur le rôle social des gar­çons et dans celui des filles. Car ce que l’on retient de ce bou­quin, c’est que la vie des gar­çons, c’est cool, c’est le mou­ve­ment, c’est l’ac­tion, c’est virile et puis­sant, quant la vie des filles est chiante, tour­née vers l’in­té­rieur, gagne-petit, futile. C’est bien sûr un roman, et comme dit l’au­trice : « Boys est un récit un peu auto­fic­tion­nel et qui n’est pas dénué de mau­vaise foi » (Libé­ra­tion, 8 mars 2010). Mais on n’en­tend pas com­bien la vio­lence virile peut faire des vic­times. Le posi­tion­ne­ment de l’au­trice sur le fémi­nisme ain­si est un peu com­pli­qué, en retrait d’un mou­ve­ment mili­tant qui défend celles qui sont les vic­times de ce méca­nisme de viri­li­té dominante.

Ce que je regrette aus­si, c’est qu’on n’en­tende pas non plus la vio­lence que peut entraî­ner ce méca­nisme de viri­li­té domi­nante sur cer­tains gar­çons. Ce ne sont pas des femmes, ils n’ont pas le mou­ve­ment fémi­niste pour les sou­te­nir. Ce ne sont pas for­cé­ment des homo­sexuels, ils n’ont pas for­cé­ment envie d’al­ler se réfu­gier dans le mou­ve­ment gay. Ils ont cette pos­si­bi­li­té de se glis­ser dans le groupe des gar­çons domi­nants, d’ailleurs par­fois ils se retrouvent dans cette posi­tion où ils pro­duisent chez d’autres de la souf­france. Alors ils ne peuvent pas rejoindre de mou­ve­ment mili­tant, sauf en étant sym­pa­thi­sant. Ils ne peuvent pas non plus dire « je vou­drais d’une socié­té sans sexisme », parce qu’ils béné­fi­cient au quo­ti­dien des faci­li­tés liées à leur sta­tut de gar­çon, et qu’on leur dit qu’en défen­dant cette idée ils nient la vio­lence faite au femmes. 

Boys, boys, boys a été publié en 2005. J’ai envie de croire que les choses ont évo­lué depuis cette période. Que les mou­ve­ments fémi­nistes ont com­men­cé à se restruc­tu­rer dans des actions et réflexions plus fines, plus effi­caces, réus­sis­sant à influen­cer la sphère publique de manière positive.

Écoutes du moment

Il y a quelques jours, je par­ta­geais ici mes lec­tures sur l’é­coute, les revues du son. Par­mi les choses que j’aime lire sur ces pages, ce sont notam­ment les sug­ges­tions d’é­coutes, les cri­tiques d’au­di­teurs sur les pod­casts du moment. J’a­vais donc envie de par­ta­ger ici quelques-unes de mes écoutes du moment.

Laitue Nocturne

Visuel de Lai­tue Nocturne

C’est l’é­mis­sion de créa­tion sonore de Radio Lar­zac. Lai­tue Noc­turne, une fois toutes les deux semaines, la nuit en FM, puis en pod­cast sur le site de la radio.

Chaque émis­sion durent envi­ron 30 minutes, on y retrouve pèle-mêle des cap­ta­tions, de la musique concrète, de la musique popu­laire, de la lec­ture de textes, des assem­blages et col­lages sonores. L’é­mis­sion est pleine de rythmes, de petits bruits, de décou­vertes. Les voix, celle d’É­mi­lie, et celle des lec­teurs et lec­trices qu’elle sol­li­citent nous amènent dans un uni­vers à la fois poé­tique, gratte-poil, drôle… Tou­jours percutant !

La causerie musicale

Le visuel de la cau­se­rie musicale.

La cau­se­rie musi­cale, c’est le pod­cast d’Ar­naud, un DJ Cler­mon­tois, une fois toutes les deux semaines ou une fois par mois. On y entend sa voix, qui raconte une pas­sion, un métier, une curio­si­té pour la musique, pour les gens qui la font, ceux et celles qui l’écoutent.

Le pre­mier épi­sode raconte com­ment on explore la ville et le ter­ri­toire quand on est un DJ, com­ment le son guide dans la ville, et com­ment la pra­tique de la ville influe le son.

Le grain des choses

Page d’ac­cueil du grain des choses

La revue sonore le grain des choses, dont on avait enten­du par­ler à Lon­gueur d’ondes 2018. L’é­quipe y racon­tait son envie de prendre le temps pour bien faire, de pro­po­ser non pas une pla­te­forme de pod­casts, mais d’é­di­ter régu­liè­re­ment une revue d’é­cri­ture sonore.

Le pre­mier numé­ro, publié en 2019, pro­pose des docu­men­taires, des cartes pos­tales, de for­mats variés : de 59 secondes à 55 minutes. Des chan­sons aussi. 

Je n’ai pas encore tout écou­té, mais j’ai par­ti­cu­liè­re­ment aimé ici, à tra­vers les mon­tagnes on voit l’ho­ri­zon, qui raconte la Drôme, ses habitant·e·s, la soli­da­ri­té, la soli­tude… Des voix qui marquent, des his­toires qui parlent.

Actualités MIE

Alors que le recours en appel contre l’ex­pul­sion du 5 étoiles n’a pas por­té ses fruits, on sait main­te­nant que le pré­fet deman­de­ra l’ex­pul­sion du squat début mai. Une déci­sion à la fois dif­fi­cile à vivre pour les mineurs iso­lés étran­gers (MIE), car ils vont se retrou­ver sans solu­tion pour l’hé­ber­ge­ment d’ur­gence, mais sur­tout une déci­sion qui rap­pelle com­bien l’é­tat n’as­sume pas ce qui devrait être de sa res­pon­sa­bi­li­té : l’ac­cueil de ces jeunes, dans la digni­té et le res­pect du droit international.

À Cler­mont-Fer­rand, l’aide sociale à l’en­fance est com­plè­te­ment dépas­sée, le dépar­te­ment ne se don­nant pas les moyens humains d’as­su­rer un ser­vice public décent : des jeunes qui font la queue dès 5 heures du matin pour espé­rer être par­mi les 20 per­sonnes à être reçues dans la jour­née, à qui on ne donne même pas de tickets de trans­port pour rejoindre les éta­blis­se­ments où ils ont été sco­la­ri­sés, aucun moyen pour les four­ni­tures, des jeunes qui doivent jouer de la débrouille pour man­ger à leur faim… Mais on a trou­vé la solu­tion qui va régler tous les pro­blèmes : délé­guer l’é­va­lua­tion de la mino­ri­té des mineurs iso­lés étran­gers à une asso­cia­tion, comme c’est déjà pra­ti­qué par exemple à Tou­louse avec le DDAEOMI

Et pen­dant que chaque dépar­te­ment peine à mettre en place des solu­tions d’ac­cueil cor­rectes, l’é­tat décide de dur­cir la traque, en met­tant en place un fichier natio­nal de sui­vi de ces jeunes, le conseil consti­tu­tion­nel valide l’u­ti­li­sa­tion des tests osseux pour sta­tuer sur la mino­ri­té, et on pré­pare une nou­velle loi pour dur­cir encore le non accueil de ces jeunes…

En lisant la pro­po­si­tion de loi pro­po­sé le 20 février 2019, on y apprend en vrac que :

  • l’é­tat pour­rait reprendre en charge l’é­va­lua­tion de la mino­ri­té des MIE.
  • le juge sera ain­si contraint de refu­ser l’admission à l’aide sociale à l’enfance à un deman­deur qui refuse la réa­li­sa­tion des exa­mens radio­lo­giques osseux pour la rai­son évi­dente qu’en réa­li­té, il n’est pas un mineur non accompagné.
  • dans le cadre de l’évaluation de la situa­tion des MIE, les docu­ments pré­sen­tés comme des actes d’état civil faits en pays d’étranger ne feront plus foi et ne per­met­tront plus d’établir de façon cer­taine l’état civil de celui qui le produit.

Depuis presque un an que SAJE accom­pagne les mineurs iso­lés étran­gers, force est de consta­ter que le quo­ti­dien de ces jeunes devient inte­nable : délais de prise en charge avant éva­lua­tion qui peuvent durer plu­sieurs semaines à cer­tains moments de l’an­née, héber­ge­ment dans des « hôtels » mar­chands de som­meil dont cer­tains ont des accords spé­ci­fiques avec le dépar­te­ment pour béné­fi­cier de tarifs outran­ciers, rejet qua­si sys­té­ma­tique des demande de recon­nais­sance de la mino­ri­té après plu­sieurs mois d’at­tente, avo­cats et juges pour enfants qui ne sont pas en nombre suf­fi­sants pour que les dos­siers de recon­nais­sance de mino­ri­té avancent à bonne vitesse, inca­pa­ci­té à pro­po­ser aux jeunes une sco­la­ri­té cor­res­pon­dant à leurs savoir-faire et leurs envies… 

La machine à broyer était déjà bien opé­ra­tion­nelle, mais la suite semble encore moins humaine…

Revues du son

En ce début d’an­née 2019, on appre­nait avec tris­tesse que la revue de l’é­coute – Syn­tone était mise en hiber­na­tion par le col­lec­tif qui la por­tait. Pen­dant au moins douze mois, comme on peut le lire sur le site de la revue. Aaaah ! Dur ! 

On peut bien sûr relire les anciens numé­ros, par­cou­rir les articles, et suivre les évé­ne­ments orga­ni­sés par Syn­tone. Mais il y a aus­si d’autres revues qui s’in­té­ressent au son. Bien sûr, pas sous le même angle, pas avec les mêmes autrices et auteurs, mais avec une démarche à décou­vrir. En voi­ci quelques-uns.

Les revues d’analyse

L’un des élé­ments que j’aime lire dans Syn­tone, ce sont les articles d’a­na­lyse, qui per­mettent de prendre du recul sur les pra­tiques d’é­coute et de créa­tion. C’est la diver­si­té des angles (his­to­rique, socio­lo­gique, d’a­na­lyse musi­cale par exemple) que je trouve motivante.

Audimat

Cou­ver­ture du dixième numé­ro d’Audimat.

La revue Audi­mat est d’a­près son site inter­net une revue de cri­tique musi­cale. Elle est publiée deux fois par an sous forme d’un petit car­net papier, et regroupe à chaque fois cinq ou six articles de fond, entre socio­lo­gie, musique, his­toire, écoute, ou encore tech­nique du son.

Très mar­quée par la culture musique élec­tro­nique, elle navigue dans des sujets variés, et s’in­té­resse notam­ment à l’his­toire des pra­tiques musi­cales du XXe siècle. Je n’ai eu l’oc­ca­sion de ne lire qu’un numé­ro pour l’ins­tant, mais j’ai par­ti­cu­liè­re­ment appré­cié y trou­ver des articles soi­gnés, bien docu­men­tés, et qui ouvrent à la curiosité.

La revue Audi­mat est dis­tri­buée dans dif­fé­rents points de vente, sur la bou­tique en ligne ou en abon­ne­ment.

Pilule

Page d’ac­cueil du maga­zine Pilule.

Le maga­zine Pilule est d’a­près son site inter­net le maga­zine du sonore. C’est un maga­zine en ligne, tri­mes­triel, por­té par un col­lec­tif dijon­nais regrou­pant « des jour­na­listes, des musi­ciens, des gra­phistes qui sont tous des pas­sion­nés de sons, adorent en par­ler et sur­tout en débattre. »

Chaque numé­ro aborde un thème (le vin­tage, la radio), et à chaque fois, de nom­breux articles viennent pro­po­ser un angle de lec­ture sur le thème. Explo­rant à la fois la culture popu­laire, les pra­tiques du son, et l’his­toire de la créa­tion musi­cale, la revue est dense, bien docu­men­tée, sou­vent aug­men­tée de conte­nus son ou vidéo, et per­met d’al­ler à la ren­contre de nombreux·ses pro­duc­teurs et pro­duc­trices de son. La maquette du site est très soi­gnée, les pho­tos illus­trant chaque article sont puissantes.

Radio Graphy

Radio Gra­phy est publié par le Groupe de Recherches et d’Études sur la Radio (GRER), une asso­cia­tion scien­ti­fique pour la pro­mo­tion de l’étude du média radio.

On peut y suivre une actua­li­té orien­tée autour des approches inno­vantes de la radio, plu­tôt ins­ti­tu­tion­nelles ou por­tées par les grands acteurs du domaine. On y retrouve des pro­blé­ma­tiques liées aux pra­tiques du jour­na­lisme, à la créa­tion radio­pho­nique, au rôle et à la place de la radio dans la cité, aux nou­velles pra­tiques d’é­coute et de diffusion.

Les revues d’écoute

La pro­duc­tion quo­ti­dienne de son, qu’elle soit réa­li­sée dans les radios publiques, asso­cia­tives, par des col­lec­tifs, sur des pla­te­formes de pod­cast ou même sur you­tube est tout sim­ple­ment gigan­tesque. Dif­fi­cile de s’y retrou­ver, de décou­vrir de nou­velles choses sans y consa­crer tout son temps. On avait autre­fois le génial perce-oreilles, ou l’on retrou­vait une sélec­tion poin­tue de conte­nus très variés, comme une oreille ten­due sur le monde. La revue de l’é­coute pro­po­sait aus­si dans ses pages des chro­niques d’écoute. 

Il existe heu­reu­se­ment beau­coup d’es­paces numé­riques pro­po­sant de par­ta­ger une sélec­tion de conte­nus à écou­ter. On en trouve un peu pour toutes les oreilles, à cha­cun d’y faire son che­min. Voi­ci quelques réfé­rences où aller buti­ner du contenu.

Revues de podcasts

2018 a été l’an­née où on s’est fait l’é­cho d’une renais­sance du pod­cast en langue fran­çaise. En plus des pla­te­formes de dif­fu­sion de ces conte­nus à série, on a vu appa­raître plu­sieurs sites pro­po­sant une sélec­tion plus ou moins régu­lière de pod­casts à écouter : 

  • Radio tips, un web­ma­ga­zine sur les pod­casts. Il est prin­ci­pa­le­ment ani­mé par une personne.
  • Radio­vore,  un espace de recom­man­da­tions de pod­casts, de créa­tions sonores, et plus géné­ra­le­ment, de conte­nus audio par­lé. Il est prin­ci­pa­le­ment ani­mé par une personne.
  • les mois­so­nores, por­té par un col­lec­tif de 5 per­sonnes, qui pro­posent chaque mois une sélec­tion de podcasts.
  • pop­cast, un groupe face­book de gens pas­sion­nés de l’é­coute radio­pho­nique, qui échangent leurs pro­duc­tions, ou leurs découvertes.

L’écoutoir

Logo de l’écoutoir

L’é­cou­toir est un peu à part dans cet uni­vers de la sélec­tion à écou­ter. Il se pré­sente comme un cabi­net de curio­si­tés, sonores musi­cales et radio­pho­niques. Les formes rete­nues et pro­po­sées à l’é­coute sont plus poin­tues, plus proches de la créa­tion radio­pho­nique ou musicale. 

On aime y retrou­ver un conte­nu plein de poé­sie, de délicatesse.

Et puis tout le reste…

Plein d’autres acteurs pro­posent aus­si sur leurs sites inter­net ce que leur oreille entend quand elle écoute les ondes. De manière très nom­bri­liste, je peux par exemple citer ce qu’é­coutent les gira­phones, ou les Lar­rys de Léthar­giques Sub­stances Dis­pa­rates.

Les techniques du son

Ce que j’ai­mais retrou­ver dans Syn­tone, c’é­tait aus­si quelques articles plus tech­niques au sujet de l’en­re­gis­tre­ment, du mon­tage, des aspects tech­niques de la réa­li­sa­tion sonore.

Les dossiers d’audiofanzine

Sur cette ques­tion, j’aime bien lire les dos­siers de l’au­dio­fan­zine. Ils sont plu­tôt très tech­niques, à des­ti­na­tion des gens aver­tis et inté­res­sés à la question. 

Rédi­gés par des béné­voles pas­sion­nés de la ques­tion, ces dos­siers sont de niveau très inégaux, mais ils per­mettent tout de même de gar­der un bout du cer­veau bran­ché sur la prise de son, la com­po­si­tion, ou ces ques­tions associées.

L’actualité sur LinuxMAO

Si l’on uti­lise GNU/Linux pour pro­duire du son, il est tou­jours inté­res­sant de gar­der un œil sur l’ac­tua­li­té linux de la Musique Assis­tée par Ordi­na­teur (MAO), en lisant chaque mois l’é­di­to­rial du site Linux­MAO.

On y découvre la sor­tie de nou­veaux logi­ciels, les nou­veau­tés en terme de solu­tions tech­niques, et on garde un œil sur les pra­tiques des bidouilleurs·ses de sons.