Se raser sans plastique

Il y a plus de 10 (!) ans, j’é­cri­vais sur ce blog mon plai­sir d’u­ti­li­ser au quo­ti­dien un rasoir de sûre­té. Ce rasoir a été mon com­pa­gnon de poil pen­dant de nom­breuses années, et je l’u­ti­lise encore par­fois aujourd’hui.

Shavette

Mais depuis le début de l’an­née, j’ai com­men­cé à uti­li­ser une sha­vette. Il s’a­git d’un rasoir qui se mani­pule comme un coupe-chou, mais dont la lame est rechar­geable. On uti­lise d’ailleurs la même lame que dans les rasoirs de sûre­té, en la cas­sant en deux le long de l’en­taille cen­trale. J’ai ache­té le mien sur le site art du bar­bier, avec quelques paquets de lames, et quelques pro­duits d’en­tre­tien de la barbe. Je suis plu­tôt content de ce que j’y ai trouvé.

Je vois plu­sieurs avan­tages à l’u­ti­li­sa­tion d’une sha­vette, même si au début c’est impres­sion­nant. Tout d’a­bord, cela per­met d’a­voir une meilleure vision sur ce qu’on est en train de faire. En effet, la tête d’un rasoir de sûre­té est un peu grosse, et sou­vent devant la par­tie de la peau que l’on tra­vaille. Ensuite, avec une sha­vette, on peut posi­tion­ner la lame avec pré­ci­sion, et donc réa­li­ser des contours plus nets. Et puis on peut évi­ter plu­sieurs pas­sages, si on arrive à posi­tion­ner la lame avec le bon angle.

Gomme à barbe

Plus récem­ment, une amie m’a don­né un rasoir à l’al­lure incon­nue. Com­mer­cia­li­sé dans les années 50 sous le nom de rasoir à gom­mer la barbe, il s’a­git d’un petit rasoir méca­nique, com­po­sé d’un cylindre métal­lique per­cé de trous, que l’on fait rou­ler sur la peau. Enfer­mée à l’in­té­rieur, une lame effleure le rou­leau, et vient cou­per les poils qui se glissent dans les mailles du cylindre.

Le chan­ge­ment de lame est très facile, il se fait par rota­tion de la pièce métal­lique cen­trale du rou­leau. La lame, qui fait toute la lon­gueur du rou­leau, a un pro­fil plié en deux.

Alors bien sûr, c’est bien moins effi­cace qu’une sha­vette, mais tel­le­ment petit, et pra­tique pour se raser sans se prendre la tête dans les détails… Adopté !

L’é­tape ultime du non déchet sera donc le coupe-chou, mais je manque encore un peu d’ex­pé­rience pour fran­chir le pas…

SAJE

Depuis jan­vier, avec Lise, on fait de la radio avec les mineurs iso­lés étran­gers du 5 étoiles. Ça s’ap­pelle Fara­ta­nin Fra­ter­ni­té. Dans la conti­nui­té, on a réa­li­sé plu­sieurs repor­tages à tra­vers la France sur les réseaux qui se struc­turent pour accueillir.

À Cler­mont-Fer­rand, on a aus­si ren­con­tré d’autres intervenant·e·s qui pro­posent des acti­vi­tés à ces jeunes. On par­tage ensemble la même envie de les accom­pa­gner au mieux. Au fil de nos échanges, on a consta­té que s’il y avait des pro­po­si­tions d’hé­ber­ge­ment soli­daire, elles n’é­taient pas connec­tées à nos cercles de mili­tan­tisme et asso­cia­tif. Nous avons donc ini­tié ces der­nières semaines un réseau d’hé­ber­ge­ment. Ça s’ap­pelle SAJE, pour Sou­tien et Accueil des Jeunes Étran­gers. La pre­mière réunion d’in­for­ma­tion s’est dérou­lée le 30 mai, et ça s’est plu­tôt bien pas­sé, nous avons ren­con­tré un peu plus de 25 per­sonnes inté­res­sées, quelques contacts venant enri­chir les pre­miers enga­ge­ments d’hébergement…

Pour suivre l’ac­tua­li­té de SAJE, ren­dez-vous donc sur la page face­book du col­lec­tif.