France Musique

Depuis plus d’un an main­te­nant, je suis deve­nu audi­teur d’é­mis­sions sur France Musique. Pas pour mettre du clas­sique en musique de fond, hein, vrai­ment des émis­sions que j’é­coute en pod­cast, avec grand inté­rêt. Il y a de ça 5 ans en arrière, je n’au­rais pas ima­gi­né ça…

Comme beau­coup de gens de ma géné­ra­tion, j’ai gran­di avec la radio. Chez mes parents, mes grands-parents, France Inter était dif­fu­sé qua­si­ment toute la jour­née sur le poste de radio de la cui­sine. À tel point qu’en­core aujourd’­hui, je me sou­viens de la musique du jeu des mille francs avec un cer­tain pin­ce­ment au cœur, parce que c’é­tait le moment où il fal­lait ran­ger les jeux, pour se pré­pa­rer à la fin de la jour­née… Je pense que j’ai eu mon pre­mier poste de radio vers 10 ou 12 ans. J’ai joué à cher­cher toutes les sta­tions, j’é­cou­tais au hasard de la bande FM des trucs. Plus tard, avec l’a­do­les­cence, j’ai décou­vert les radios com­mer­ciales majeures de ma géné­ra­tion, Fun Radio, NRJ et Sky Rock. On enre­gis­trait des K7 de best-of, avec les titres du moment, pour les réécou­ter ensuite.

K7 compilations musiques radio années 90

Plus tard, j’ai décou­vert Nova, Radio FG, ou encore Canal B quand j’é­tais à Rennes. Et puis en arri­vant à Cler­mont-Fer­rand, je me suis mis à faire de la radio.

France Culture

Dif­fi­cile de faire de la radio si on n’é­coute pas ce que font les autres. Les détrac­teurs de l’é­mis­sion science alors ! que j’a­vais ani­mée avec Cécile et Claire nous repro­chaient de « faire du France Culture ». Jus­qu’a­lors, j’a­vais la convic­tion que je ne me retrou­ve­rais pas dans les pro­grammes de France Culture. À chaque fois que je tom­bais sur une émis­sion pro­po­sée en pod­cast sur les réseaux sociaux, le sujet me cap­ti­vait, je trou­vais ça super. Mais je n’o­sais pas prendre le temps d’al­ler explo­rer la grille. Alors petit à petit, j’ai pris mes habi­tudes, plu­tôt en pod­cast d’ailleurs : la fabrique de l’his­toire, du grain à moudre, les car­nets de la créa­tion, créa­tion on air

France Musique

Et puis il y a un peu plus d’un an, je suis tom­bé par hasard sur le cri du patch­work. Clé­ment Lebrun pro­pose dans son émis­sion heb­do­ma­daire de par­cou­rir la pro­duc­tion musi­cale sous un angle à chaque fois renou­ve­lé, qui inter­roge la place du son dans la créa­tion sonore. On y retrouve de la musique contem­po­raine, de la musique clas­sique, mais aus­si des musiques actuelles, du field recor­ding, etc. À l’oc­ca­sion du fes­ti­val lon­gueur d’ondes en 2017, j’a­vais pu assis­ter à un échange avec Clé­ment Lebrun, qui avait encore ren­for­cé mon plai­sir à écou­ter cette émis­sion. Voi­ci par exemple un épi­sode, le pre­mier d’une série de 5 émis­sions consa­cré au brut :

À la ren­trée 2017, une nou­velle émis­sion vient de rejoindre la grille de France Culture, il s’a­git de l’ex­pé­ri­men­tale. Pro­duite par le GRM, dont j’a­vais par­lé dans un pré­cé­dent billet, cette émis­sion est décli­née chaque semaine du mois en une forme dif­fé­rente : entre­tiens, archives, ou encore redif­fu­sion de concerts, le tout avec l’en­vie d’é­cou­ter les artistes explo­rer le son. Musiques élec­troa­cous­tiques, concrètes, élec­tro­niques, d’avant-garde ou même impro­vi­sées sont au pro­gramme. C’est l’é­mis­sion consa­crée au field recor­ding qui a atti­ré mon atten­tion sur l’é­mis­sion, puis j’ai écou­té ensuite celle consa­crée à Pierre Hen­ri. Une belle porte d’en­trée dans l’u­ni­vers de ce créa­teur de sons :

Manipuler des images médicales

Il y a quelques mois, j’a­vais par­ti­ci­pé à l’API hour 23 orga­ni­sé par Cler­mont’ech. Il s’a­git de soi­rées où des inter­ve­nants pré­sentent rapi­de­ment une notion tech­nique ou scien­ti­fique, un lieu d’é­change très convi­vial. Par chance, ces inter­ven­tions sont fil­mées, et c’est comme ça qu’a­près quelques temps, on retrouve une vidéo sur les inter­nets, avec ma tête dessus…

Mon inter­ven­tion s’in­ti­tu­lait Mani­pu­ler des images médi­cales : de l’IRM à l’é­cran, et la courte des­crip­tion disait Qu’est-ce qu’une image médi­cale, com­ment peut-on la sto­cker et la mani­pu­ler ? Petit tour d’horizon des solu­tions tech­niques, depuis le for­mat DICOM jusqu’au logi­ciel gra­phique slicer3D, en pas­sant par les biblio­thèques ITK et dcmtk.

On peut retrou­ver les sup­ports que j’ai uti­li­sé sur les internets.

Cette année, j’in­ter­vien­drai sur mon nou­veau sujet de recherche, qui allie car­to­gra­phie et assis­tance aux per­sonnes en situa­tion de han­di­cap visuel. Affaire à suivre !

NM#1 — Conrad vs Zoé

À l’oc­ca­sion d’Uto­pie Sonore 2017, nous avons par­ti­ci­pé avec Théo et Noé­mie à l’une des invi­ta­tions à créa­tion pro­po­sées par les orga­ni­sa­teurs de cette ren­contre. L’an­née pré­cé­dente, nous avions déjà œuvré avec Théo en pro­po­sant une réa­li­sa­tion sur le thème la pré­si­den­tielle n’au­ra pas lieu.

Cette année, deux thèmes pro­po­sés ont atti­ré notre atten­tion : Noir polar, et trans­pé­cisme. Avec l’a­ni­ma­tion des pre­miers jours à Uto­pie Sonore, où les humains appre­naient à coha­bi­ter entre eux, et avec les ani­maux des lieux, nous avons très vite choi­si notre sujet : la « prise de bec » entre Conrad, le coq des lieux, et Zoé, arri­vée avec son père pour la fin de semaine. Une anec­dote qui a d’ailleurs ins­pi­ré plu­sieurs par­ti­ci­pants, comme on le consta­te­ra en écou­tant les autres réa­li­sa­tions sur la page de res­ti­tu­tion d’US 17.

La dif­fi­cul­té, comme l’an­née der­nière, a été de réus­sir à trou­ver du temps pour tra­vailler sur le pro­jet : réflexion et écri­ture, puis prises de son, entre­tiens, et enfin mon­tage, et mix. Nous avions choi­si de ne pas dire à Zoé ou à son père le sujet de notre réa­li­sa­tion, et avons donc réa­li­sé des inter­views en orien­tant nos échanges, et en lais­sant le hasard faire émer­ger les pro­pos et expres­sions qui nous inté­res­saient. Puis, en lais­sant traî­ner les micros un peu par­tout, nous avons assem­blé du maté­riau sonore…

Nous avons aus­si pui­sé dans nos archives per­son­nelles pour émailler notre créa­tion de tex­tures et de sons qui évoquent l’am­biance des films noirs… Et puis on s’est fait plai­sir, et on a pui­sé dans nos archives d’U­to­pie Sonore 2016… pour retrou­ver une inter­pré­ta­tion très réa­liste d’une poule par Julien. Caché au milieu des réels chants de coqs, il est peu pro­bable que vous l’i­den­ti­fiez à pre­mière écoute…

On peut retrou­ver sur le pro­gramme ini­tial les contraintes impo­sées sur le fond et la forme. Au delà du manque de temps, qui nous a fait réa­li­ser ce pro­jet un peu à la va-vite, on regrette avec Théo de ne pas avoir eu le temps de pré­pa­rer une inter­pré­ta­tion live… L’an­née pro­chaine, on pren­dra le temps !

Mer­ci à Gene­viève pour la pho­to de Conrad en tête de cet article !

Performances & installations à US17

Cette année à Uto­pie Sonore, il y a eu pas mal d’ins­tal­la­tions et de per­for­mances pré­sen­tées. Cer­taines réa­li­sées à l’a­vance, d’autre construites pen­dant les quatre jours à la cour des Aul­nays. Évi­dem­ment, il était impos­sible d’as­sis­ter à toutes les pro­po­si­tions, car les jour­nées étaient bien rem­plies : par­ti­ci­pa­tion aux tâches col­lec­tives, ani­ma­tion et par­ti­ci­pa­tion à des ate­liers, tra­vail de mon­tage pour par­ti­ci­per aux appels à contribution…

jeux de lumière transmerdunor

Par­mi les ins­tal­la­tions que j’ai vu, je crois que c’est Trans­mer­du­nor qui m’a le plus mar­qué. On nous l’a­vait pré­sen­té comme une expé­rience comme prendre du LSD. Les deux pro­ta­go­nistes s’é­taient enfer­més dans une pièce du manoir, et pen­dant la pre­mière jour­née et la pre­mière nuit, on n’a rien pu voir, rien pu entendre. On les a vu tra­ver­ser la cour des Aul­nays en long, en large et en tra­vers, rame­nant dans leur nid des tuyaux, des objets, des bidules. Et puis enfin on a pu ren­trer. 8 tuyaux qui dif­fusent du son, agen­cés pour immer­ger com­plè­te­ment l’au­di­teur dans un uni­vers intri­guant, variant, par­fois silencieux,
par­fois hyper­flip­pant, sou­vent drôle. Et des jeux de lumière, sublimes méca­niques déli­cates, pour accom­pa­gner le puzzle sonore. Un truc com­plè­te­ment dingue.

Téléphones sauvages

Juste en sor­tant du Trans­mer­du­nor, on tom­bait sur un pro­jet du col­lec­tif Étrange Miroir, inti­tu­lé Télé­phones sau­vages. Un dis­po­si­tif d’é­coute très réus­si, avec des télé­phones à cadran rota­tif pour choi­sir la piste à écou­ter, et un pro­jet audio vrai­ment très chouette : des dis­cus­sions télé­pho­niques en tout genre, empreinte absurde de nos échanges avec les stan­dards téléphoniques.

Il y a eu aus­si le pro­jet Éponges d’une nuit d’été, un pro­jet col­lec­tif pro­po­sé par Les­lie Dou­merc & Arthur Lacomme. Les par­ti­ci­pants d’U­to­pie Sonore étaient invi­tés à enre­gis­trer leurs pre­miers mots du matin, autour du rêve. Un groupe a ensuite tra­vaillé à mettre en forme une res­ti­tu­tion mêlant enre­gis­tre­ments de voix, et sons pro­duits en direct. Le résul­tat était drôle et captivant.

L’an­née der­nière déjà, la radio cou­sue main était là. Cette année, c’é­tait une radio cou­sue main à dis­tance, depuis Istam­bul, et la Lit­tle Syria, pour une repré­sen­ta­tion en direct à tra­vers les inter­nets très émouvante.

Un peu plus loin dans la cour, dans un ancien bâti­ment un peu déla­bré, en pierre, et joli­ment rebap­ti­sé les ruines de la révo­lu­tion, un rideau, et un nom intri­guant : le Sono­mate. Cha­cun était invi­té à y aller seul, et à décou­vrir le dis­po­si­tif. Ins­tal­lé sur une table, un boî­tier en bois et en verre, duquel sor­taient un inter­rup­teur et un micro. La curio­si­té invi­tait à pres­ser le bou­ton. Une lumière et un méca­nisme s’ac­ti­vaient. À l’in­té­rieur du boî­tier, un tic-tac sonore, pro­duit par un minu­teur, et un enre­gis­treur k7. Vous aviez quelques dizaines de secondes pour y lais­ser votre mes­sage. Le résul­tat est sur­pre­nant, poé­tique, drôle, mul­tiple, à l’i­mage des quatre jours.


Et puis, un des moments que j’ai le plus aimé, c’est l’é­coute col­lec­tive de créa­tions sonores, pen­dant toute la nuit, dans la cha­pelle. Des mate­las, des cana­pés, des fau­teuils, et des gens dans des duvets, à regar­der la char­pente voû­tée de ce superbe volume.

Il y a eu plein d’autres choses encore, que l’on peut retrou­ver sur la page des res­ti­tu­tions de l’é­di­tion 2017 d’U­to­pie Sonore !

Quartz Locked ‎– Wave 91,6

Cette année à Uto­pie Sonore, il y avait des petits nou­veaux, et puis pas mal de par­ti­ci­pants à l’é­di­tion pré­cé­dente, qui avaient envie de revivre un beau moment. J’a­voue, j’é­tais impa­tient de les retrou­ver tous : les gens du Brui­ta­gène, les Bruxel­lois, les copains des radios locales d’un peu par­tout (Radio Vas­si­vière, Radio Saint Fer­réol), les p’tits jeunes du Créa­doc, ceux de Radio Fri­ture, et toute la foul­ti­tude de fon­dus de sons que nous étions.

Par­mi tous ces gens, j’es­pé­rais bien retrou­ver l’é­nig­ma­tique Radio Mulot, l’âme de la fameuse radio pirate de la région de Nantes, que j’aime tant écou­ter en direct sur inter­net

Le pre­mier jour, point de mulot à la cour des Aul­nays ! Mais le len­de­main, heu­reu­se­ment, France Museau était là, avec dans sa besace un disque récem­ment pres­sé, comme une empreinte phy­sique d’un pro­jet qui jus­qu’i­ci n’a­vait été qu’ondes. Édi­té chez Warm, l’al­bum s’in­ti­tule Wave 91,6. On y retrouve les mêmes col­lages étranges et poé­tiques que ceux de la radio, com­po­si­tions où se super­posent musiques aériennes, ambiances intri­guantes et prises de son volées du réel. Le disque a cepen­dant quelque chose de plus dan­sant, plus musi­cal, au sens com­mun du terme.

Allez tendre une oreille à ce pro­jet sur le band­camp, pour vous faire une idée. Et puis com­man­dez le disque, il est beau !

Ch’ai faire, ch’ai dire

À l’oc­ca­sion d’Uto­pie Sonore 2017, on a pro­po­sé avec Théo deux ate­liers, dont le pre­mier s’in­ti­tu­lait ch’ai faire, ch’ai dire.

Cela fai­sait quelques temps que je peau­fi­nais cette idée, après les lec­tures sur le son, et en par­ti­cu­lier après avoir beau­coup appris sur les tra­vaux de Pierre Schaef­fer, en lisant Michel Chion et Mur­ray Scha­fer. Le prin­cipe de l’a­te­lier était de construire col­lec­ti­ve­ment un ensemble d’ou­tils pour décrire les sons.

Déroulé de l’atelier

Nous avons orga­ni­sé l’a­te­lier en deux séances d’une heure trente, sépa­rées d’une pleine jour­née. Pen­dant la pre­mière séance, nous avons com­men­cé par un tour de table, où cha­cun a témoi­gné de son rap­port à la des­crip­tion du son (pra­tique du sol­fège ou de la musique, créa­teurs de conte­nu radio­pho­niques, inté­rêt pour la voix…). Puis avec Théo nous avons ame­né les par­ti­ci­pants à décou­vrir la notion d’objet sonore, en sou­li­gnant l’im­por­tance de faire abs­trac­tion de la manière dont le son avait été produit.

On a ensuite com­men­cé à faire une liste d’ad­jec­tifs, que l’on a vite regrou­pé en groupe cohé­rents (hau­teur, inten­si­té, …), puis on a com­men­cé à écou­ter des sons qui avaient été col­lec­tés dans la jour­née pré­cé­dente avec Théo. Le groupe a tran­quille­ment conver­gé vers un ensemble d’ou­tils, à vrai dire assez sem­blables à ce qu’a pro­po­sé Pierre Schaef­fer : décom­po­ser le son en attaque, corps et chute, décrire chaque par­tie avec la hau­teur, l’in­ten­si­té, la tex­ture, la masse, le timbre har­mo­nique, et intro­duire la notion de dynamique…

Arri­vés à la fin de cette pre­mière séance, cha­cun à don­né à son voi­sin la des­crip­tion d’un son, à l’aide de ce voca­bu­laire que nous avions construit en com­mun. La consigne était de reve­nir à la séance sui­vante avec l’en­re­gis­tre­ment d’un objet sonore correspondant.

La deuxième séance a été l’oc­ca­sion d’af­fi­ner notre pra­tique de la des­crip­tion, puisque nous avons écou­té col­lec­ti­ve­ment les sons récol­tés, en ten­tant de les décrire, avant de confron­ter cette des­crip­tion aux consignes obtenues.

Quelques ressentis

Je crois que l’a­te­lier a été un vrai suc­cès, tous les par­ti­ci­pants ayant pris un grand plai­sir à échan­ger et à construire ensemble un voca­bu­laire de des­crip­tion abstrait.

Plu­sieurs par­ti­ci­pants ont expri­mé leur satis­fac­tion à avoir pra­ti­qué une écoute comme ils ne l’a­vaient jamais fait. Au début de l’a­te­lier, l’es­poir avait été expri­mé de pou­voir conver­ger vers du voca­bu­laire per­met­tant de trier sa banque de sons per­son­nels. Nous avons consta­té à la fin de l’a­te­lier que ça n’é­tait pas néces­sai­re­ment l’ou­til idéal pour cela, mais qu’il per­met­tait plu­tôt de faci­li­ter la com­po­si­tion de musique électroacoustique.

Nous avons la chance d’a­voir à l’oc­ca­sion d’U­to­pie Sonore des par­ti­ci­pants pas­sion­nés de son, curieux, et avec l’en­vie de faire ensemble. Pas sûr que cet ate­lier marche aus­si bien à chaque fois… Affaire à suivre.

Atelier ch'ai dire, ch'ai faire

Utopie Sonore 2017

L’an­née der­nière, on vivait pour la pre­mière fois l’uto­pie sonore : une paren­thèse dans l’é­té, pour vivre à cent le son. De superbes ren­contres, pro­lon­gées tout au long de l’an­née à SONOR#9, à Lon­gueur d’ondes, au Forum ouvert de l’éducation aux médias, ou au hasard des routes d’Au­vergne et d’ailleurs…

Avec Théo et Noé­mie, on en par­lait depuis des mois : l’é­di­tion 2017 d’Uto­pie Sonore, on en serait, on ferait la route ensemble, et cette année serait aus­si géniale que l’an­née pré­cé­dente. Vous savez quoi ? Bah ça s’est pas­sé exac­te­ment comme ça !

Ça a bien sûr com­men­cé par des retrou­vailles entre Théo et la cuve qui l’an­née der­nière avait été le sup­port de notre ate­lier, et dont les enre­gis­tre­ments ont ali­men­té toutes les créa­tions de Théo pen­dant une année. Je ne pou­vais pas man­quer de faire une inter­view croi­sée entre les deux compères :

Cette année, l’é­quipe orga­ni­sa­trice de l’é­vé­ne­ment a mis les petits plats dans les grands, en pour­sui­vant tout le meilleur de l’an­née der­nière, et en l’en­ri­chis­sant de nou­velles idées, de nou­velles ins­tal­la­tions et dis­po­si­tifs. Cette année, il y avait par exemple de la bonne bière locale, il y avait une somp­tueuse ambiance lumi­neuse, des tentes en dôme sont venues com­plé­ter les espaces exis­tants, l’é­vé­ne­ment a duré un jour de plus. On a pu en pro­fi­ter à fond, et notam­ment de la biblio­thèque éphé­mère par­ta­gée, où cha­cun était invi­té à ame­ner ses livres sur le son, la poli­tique et la poésie…

le très bel éclairage de la courLa bibliothèque éphémère

Cette année encore, les jour­nées ont été ponc­tuées d’a­te­liers, très riches en échanges, de per­for­mances et ins­tal­la­tions abso­lu­ment géniales, des dis­cus­sions pas­sion­nantes, des repas végé­ta­riens suc­cu­lents… Les orga­ni­sa­teurs ont com­men­cé à com­pi­ler sur le site de l’é­vé­ne­ment les res­ti­tu­tions, audio et pho­tos. Allez y jeter une oreille et un œil, vous pour­rez res­sen­tir un peu de la belle éner­gie qui s’y est développée.

Comme l’an­née der­nière, cet inter­lude à par­ta­ger quatre jours avec plein de gens, dans une belle éner­gie posi­tive, d’en­traide, d’ap­pren­tis­sage mutuel et de créa­tions col­lec­tives, cet inter­lude a regon­flé mes bat­te­ries à bloc. Prêt pour une nou­velle année !

Dans les jours qui viennent, je conti­nue­rai à racon­ter ici quelques moments forts qui m’ont marqué :

La tour des Aulnays

Mer­ci aux Uto­pien-ne‑s pour les superbes pho­tos par­ta­gées, que j’ai repris pour illus­trer cet article…