Zoltan of swing, l’Adresse, place du Mazet

Ce week-end, au hasard d’une pro­me­nade très sym­pa­thique, nos pas ont été arrê­tés par les notes qui s’é­chap­paient d’un res­tau­rant sur la place du Mazet. Il s’a­gis­sait de quatre jeunes gens, qui jouaient du jazz manouche. Après avoir dis­cu­té avec le quar­tet quelques ins­tants, nous avons choi­si de reve­nir y déjeuner. 

C’est ain­si que nous avons appré­cié un cous­cous végé­ta­rien à la table de l’A­dresse (ledit res­tau­rant), en écou­tant la musique de Zol­tan of swing. Ils se sont pro­me­nés autour du jazz manouche, en emprun­tant des voies amu­santes, ont par exemple joué le poin­çon­neur des lilas, ou encore esquis­sé les notes d’un géné­rique de film. Leur son était vrai­ment chouette, et je suis impa­tient de les retrou­ver dans les bars de Clermont

PS : en cher­chant des ren­sei­gne­ments sur le res­tau­rant, je suis tom­bé sur le wiki de la ville de Cler­mont-Fer­rand consa­cré à la réno­va­tion de la place du Mazet. Bigre, on déploie des outils tech­no­lo­giques poin­tus pour satis­faire aux besoins de la démo­cra­tie participative !

Nouvelle position de l’Association américaine de diététique sur le végétarisme en français

Il y a quelques années, j’é­cri­vais ici au sujet de l’i­gno­rance fré­quente des méde­cins quant au végé­ta­risme. Ce billet finis­sait par un lien vers la tra­duc­tion fran­çaise de la posi­tion de l’as­so­cia­tion amé­ri­caine de dié­té­tique sur le végé­ta­risme. Ce docu­ment date de 2003.

Et ce matin, je viens de prendre connais­sance de la nou­velle ver­sion de ce docu­ment, qui a été ren­due publique en 2009, et vient d’être tra­duite en fran­çais. En sui­vant les conseils de Jérôme Ber­nard-Pel­let, je repro­duis donc ici ce docu­ment, afin qu’un plus grand nombre en ait accès : Position_VG_ADA2009_VF1.00.pdf.

En quelques mots, ce docu­ment est une argu­men­ta­tion scien­ti­fique, réfé­ren­cée par de nom­breux articles, et objec­tive sur l’a­li­men­ta­tion végé­ta­rienne et végé­ta­lienne. Elle est riche en ren­sei­gne­ments pour qui a fait ce choix, ou envi­sage de le faire. Jérôme Ber­nard-Pel­let ter­mine son mes­sage par un conseil que je trouve per­ti­nent : « Je vous encou­rage éga­le­ment vive­ment à impri­mer ce docu­ment et à l’of­frir à votre méde­cin trai­tant ain­si que tout pro­fes­sion­nel de san­té que vous pour­riez rencontrer. »

Australie, suite et fin

Vous avez sans doute remar­qué que j’a­vais peu pos­té ces der­niers temps. Bon, c’est la faute de Ste­phen. Bin oui, il avait oublié de payer la fac­ture inter­net, alors for­cé­ment, la connexion est tom­bée. J’ai donc pas­sé presque 3 semaines sans inter­net à la col­lo­ca­tion. Bon, alors c’est sûr, j’ai pu faire un peu plus de tou­risme. Mais je n’ai rien pu pos­ter ici. Et puis ensuite, je suis reve­nu en France, j’ai démé­na­gé, puis la ren­trée est arri­vée à grand pas (en ensei­gne­ment comme en recherche).

Je vais quand même vous racon­ter un peu, avec des images et du texte, com­ment Bris­bane est une ville accueillante, et com­ment les alen­tours sont superbes.

Tout d’a­bord, si vous êtes végéta*ien, vous ne man­que­rez pas de pous­ser la porte du forest cafe, his­toire de vous détendre avant de plon­ger dans la ville. Le quar­tier aux alen­tours, West End, est vrai­ment un chouette coin, très agréable pour flâ­ner en soi­rée, et qui semble accueillir un mar­ché très sym­pa (que je n’ai pas eu le temps d’al­ler découvrir).

Puis, en vous pro­me­nant dans les rues, vous appro­che­rez de South Bank, un coin un peu tou­ris­tique, mais assez agréable de la ville. Pour peu que vous soyez accro au foo­ting, vous y trou­ve­rez votre compte. En emprun­tant l’un des ponts pié­tons de la ville, vous rejoin­drez le jar­din bota­nique dont j’a­vais par­lé dans un pré­cé­dent billet. La Bris­bane River est très agréable à tra­ver­ser, mais encore plus à par­cou­rir sur un City­Cat. On peut alors appré­cier la ville d’un autre point de vue, décou­vrir pour­quoi pas la power house, voire même pous­ser plus loin vers For­ti­tude Val­ley, et enchaî­ner une soi­rée de folie. Ou alors, vous pré­fé­re­rez reve­nir sur vos pas, et pas­se­rez une soi­rée à appré­cier un peu de bon son au Bris­bane Jazz Club.

Les cou­chés de soleil sur la ville sont vrai­ment chouette, on découvre la ville d’un autre point de vue. Ensuite, sui­vant vos envies, vous pour­rez pous­ser jus­qu’à Cle­ve­land, pour­quoi pas en train. Là, vous pren­drez un fer­ry jus­qu’à la North Strad­broke Island, où vous décou­vri­rez la nature presque res­tée sau­vage. En vous ren­dant à Point Loo­kout, vous aurez cer­tai­ne­ment l’oc­ca­sion de voir des dau­phins, ou même des baleines pas­sant au loin, au moment de la migra­tion. Il faut avoir de bons yeux. Les sur­feurs, bien sûr, seront là pour faire le show sur les plages de l’île.

Plus proche du centre de Bris­bane, du côté d’A­sh­grove, vous pour­rez vous pro­me­ner le long de l’I­tha­ca creek, en décou­vrant d’un autre œil les ban­lieues de la ville.

Si les musées vous plaisent, alors ne man­quez pas les expo­si­tions du musée de la ville (l’ex­po­si­tion de pho­tos du début du XXe siècle est super chouette, celle sur l’his­toire de la com­mu­nau­té homo­sexuelle à Bris­bane est riche de plein d’in­for­ma­tions), ou encore les pro­jec­tions du Musée d’Art Moderne de la ville (ils ont des ses­sions dignes de l’ab­surde séance, géniales).

En un mot, cette ville aux mul­tiples facettes est pas­sion­nante, déborde d’ac­ti­vi­tés, les gens y sont pour la plu­part très sym­pas, on y croise une mul­ti­tude de per­sonnes de mul­tiples hori­zons. À découvrir !