Outlaw jam

Il y a peu, j’é­tais donc à Aix-en-Pro­vence pour la confé­rence SMI 2010. Et coup de chance, les dates coïn­ci­daient avec la fête de la musique. J’ai ain­si pu me pro­me­ner dans les rues de la ville, le soir du 21 juin, à la décou­verte de sons (plus ou moins) locaux. les inévi­tables murs de son que l’on croise main­te­nant lors de cette soi­rée étaient bien sûr pré­sents, comme dans la plu­part des villes. Cer­tains DJs pro­po­saient des mix pas dénués d’in­té­rêt, mais j’aime bien aus­si par­tir ce soir-là à la décou­verte de sons plus clas­siques. C’est ain­si qu’aux détours d’une rue, je suis tom­bé sur un groupe de pop-rock à la com­po­si­tion assez clas­sique : une chan­teuse, une fille au cla­vier, un bas­siste, un gui­ta­riste et un bat­teur. Je crois que je suis tom­bé sous le charme de la voix de la chan­teuse. Certes, c’é­tait de l’an­glais qu’elle chan­tait. En géné­ral, je pré­fère quand les groupes fran­co­phones choi­sissent le fran­çais. Mais le timbre chaud de sa voix était envoû­tant, et je suis res­té jus­qu’à la fin du concert. Les amis des membres du groupe étaient aus­si là pour mettre l’am­biance, et le public était assez consé­quent. Un chouette moment.

À la fin du concert, ils n’ont pas man­qué de pré­ci­ser leur nom, que je me suis empres­sé de noter. Manque de chance, une erreur de mani­pu­la­tion m’a fait perdre ce nom… Alors j’ai écu­mé l’In­ter­net, exploi­tant les dif­fé­rentes tech­no­lo­gies pro­po­sées sur le réseau, scru­tant les posts sur les forums, pour­sui­vant de lien en lien l’in­for­ma­tion. On ne peut pas dire que le site de la mai­rie soit très cau­sant. J’es­pé­rais y trou­ver une liste des groupes pré­sents ce soir là, mais rien. Et puis, coup de chance, je suis tom­bé sur le site Cultis­min, un blog regor­geant d’in­for­ma­tions sur la région, et qui pro­pose une liste des concerts de la soi­rée. Et ça a fait tilt. Mais bien sûr, ce groupe, ce sont les Out­law jam !

N’hé­si­tez pas à visi­ter leur site inter­net. Bon, si comme moi vous n’a­vez pas flash sur votre ordi­na­teur, les pos­si­bi­li­tés sont res­treintes. Mais l’an­nonce d’un site inter­net à venir est une bonne nou­velle. À suivre, donc !

Le fonds ancien de l’ENSAM d’Aix-en-Provence

Il y a peu j’é­tais à Aix-en-Pro­vence pour par­ti­ci­per à SMI 2010, une confé­rence où je pré­sen­tais une par­tie de mes tra­vaux de recherche réa­li­sés à la fin de ma thèse. Cette confé­rence avait lieu à l’école natio­nale supé­rieure d’Arts et Métiers, ins­tal­lée depuis 1843 dans des bâti­ments ayant aupa­ra­vant accueilli des reli­gieux. La confé­rence était pas­sion­nante, j’ai eu l’oc­ca­sion de par­ta­ger de nom­breuses dis­cus­sions très inté­res­santes avec les autres participants.

En marge de la confé­rence, j’ai éga­le­ment eu la chance de dis­cu­ter avec la res­pon­sable de la biblio­thèque de l’é­cole. Au fil de la conver­sa­tion, nous en sommes venus à par­ler de fonds ancien. Elle m’a alors décrit le fonds que pos­sède l’é­cole, et a gen­tille­ment accep­té de me le pré­sen­ter. C’est ain­si que j’ai pu entrer dans les deux pièces situées au second étage d’un bâti­ment de l’é­cole, où sont ins­tal­lés ces livres anciens.

C’é­tait assez impres­sion­nant de décou­vrir ces ouvrages, sélec­tion­nés au fil des ans et pré­sen­tés ici dans des biblio­thèques au charme cer­tain. En quelques mots, il s’a­git d’un fonds inté­res­sant, car il repré­sente une pho­to­gra­phie de l’en­sei­gne­ment que l’on pro­po­sait voi­là plus d’un siècle aux futurs ingé­nieurs. Il semble qu’il n’y ait pas réel­le­ment d’ou­vrages rares, l’in­té­rêt rési­dant plus dans la com­pi­la­tion de ces docu­ments. À noter tout de même quelques docu­ments spé­ci­fiques à l’é­cole, tel que les numé­ros de la revue publiée pen­dant de nom­breuses années, recueillant les avan­cées des ingé­nieurs issus de l’é­cole. La visite était vrai­ment pas­sion­nante, notam­ment grâce à la pas­sion et la pré­ci­sion de notre hôte.

Bien que sans finan­ce­ment réel, ce fonds est régu­liè­re­ment mis en valeur, afin de faire par­ta­ger au plus grand nombre ce patri­moine de l’his­toire uni­ver­si­taire natio­nale. Ain­si, en plus des ani­ma­tions orga­ni­sées au moment des jour­nées du patri­moine, un tra­vail de numé­ri­sa­tion et de cata­lo­gage est en cours, ce qui faci­li­te­ra la consul­ta­tion de ce fonds. On en trouve déjà quelques traces sur la page consa­crée au fonds sur le site de l’é­cole, ou encore sur e‑corpus. Gageons que ce tra­vail de numé­ri­sa­tion (et d’OCR pour cer­tains docu­ments) sera un franc succès.