Désillusion végétarienne

Lorsque je suis arri­vé à Geno­va, j’ai été agréa­ble­ment sur­pris par les plats régio­naux, qui étaient pour la plu­part végé­ta­riens : focac­cia, tor­ta (un genre de tarte ou quiche, géné­ra­le­ment aux légumes verts), mines­trone alla geno­vese, pâtes au pes­to et autres légumes far­cis, dans l’en­semble je trou­vais ça assez chouette.

Et aujourd’­hui, la dés­illu­sion : j’ai décou­vert grâce à une de mes col­lo­ca­taires que de nom­breuses focac­ce­rias fabriquent leurs focac­cia en uti­li­sant… de la graisse de porc ! Il semble même que pas mal de piz­ze­rias en uti­lisent aus­si pour leurs piz­za. Bigre, diantre, sacrebleu !

J’ai donc com­men­cé à réper­to­rier les infor­ma­tions que je pou­vais trou­ver sur inter­net à ce sujet, notam­ment les adresses de mai­sons qui fabriquent leurs ali­ments sans pro­duits ani­maux : vie à Geno­va (wiki).

Le pire, dans tout ça, c’est qu’il semble que ce soit une rai­son de coût qui pousse les arti­sans et fabri­cants à faire ce choix, et que ça n’est pas meilleur, bien au contraire. 

PS : une ques­tion plus futile m’en­nuie. Je vou­drais écrire tor­ta au plu­riel. En ita­lien, c’est torte. Mais en géné­ral, les mots qui viennent de l’i­ta­lien dans la langue fran­çaise ont un plu­riel à la fran­çaise, comme par exemple piz­zas au lieu de pizze. Quelle est l’or­tho­graphe cor­recte de ces mots au pluriel ? 

2 thoughts on “Désillusion végétarienne”

  1. Il me semble avoir lu sur le site de l’a­ca­dé­mie fran­çaise que les mots étran­gers s’ac­cor­daient à la fran­çaises, et que des excep­tions pou­vaient être tolérées.
    Ain­si, il est pré­fé­rable de par­ler de scé­na­rios plu­tôt que de sce­na­rii en bon français.
    Si ça peut t’éclairer …

    En ce qui concerne la graisse de porc. Je ne suis pas à 100% végé­ta­rien, car sur­tout concer­né par l’as­pect éco­lo­gique et pas trop par l’ex­ploi­ta­tion des ani­maux (sans pour autant lais­ser faire n’im­porte quoi).
    Pour rela­ti­vi­ser, qu’est-ce qui est pire, qu’il y ait de la graisse de porc ou de l’huile de palme de Bor­néo ? J’ai pas de réponse, mais de toutes façons, c’est un pro­blème glo­bale de manque d’in­for­ma­tion sur l’o­ri­gine des pro­duits dans la restauration.
    Donc au final, faut tout faire soi-même ! … et si il n’y avait que pour l’alimentation

  2. Mer­ci pour le rap­pel de cette règle. Je la connais­sais pour le latin, mais n’a­vais pas pen­sé qu’elle s’ap­pli­quait aus­si aux mots contem­po­rains de langue étrangère.

    Pour ce qui est des ingré­dients issus d’a­ni­maux, ke pense que l’im­pact de la graisse de porc n’est pas à mini­mi­ser, quand on ima­gine la quan­ti­té d’a­li­ments végé­taux néces­saire à l’é­le­vage des porcs, notam­ment le soja de la forêt amazonienne…
    Et la focac­cia tra­di­tion­nelle se fait avec de l’huile d’o­live. Je te rejoins clai­re­ment sur le « faire soi-même ».

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