Illustrations scientifiques

Lorsque j’é­tais à Londres cet été, j’ai notam­ment pas­sé une bonne par­tie de mes nuits et week-ends à finir la rédac­tion de ma thèse. Mais quand ce tra­vail de four­mi deve­nait trop pesant, j’ai com­men­cé à tra­vailler à une vul­ga­ri­sa­tion de mes sujets de recherche, en com­men­çant une série de planches de bande-des­si­née illus­trant dif­fé­rents concepts et algo­rithmes topo­lo­giques et géométriques.

decoupagePour conti­nuer à dif­fu­ser ces docu­ments, déjà pré­sents en annexe D du manus­crit, je viens de créer une page dédiée sur mon site pro­fes­sion­nel. En bas de cette page, vous trou­ve­rez éga­le­ment des liens vers d’autres illus­tra­tions sur des sujets proches. Si vous connais­sez d’autres illus­tra­tions du même type, n’hé­si­tez pas à m’en faire part !

Voi­ci donc le lien vers les illus­tra­tions de concepts topo­lo­giques et géo­mé­triques.

Monsieur réponse est vraiment trop fort

Il y a quelques temps, j’ai décou­vert grâce à une amie le fabu­leux blog de Mon­sieur Réponse. Cha­cun de ses billets est une perle de logique, qui per­met au visi­teur de com­prendre très faci­le­ment des phé­no­mènes par­fois très compliqués.

L’é­norme point posi­tif du site de Mon­sieur Réponse, c’est qu’on peut lui poser des ques­tions exis­ten­tielles, aux­quelles il répond quelques temps plus tard par un billet. Ain­si, il y a quelques semaines, nous lui avons deman­dé « Pour­quoi y a‑t-il du poil sur les jambes des filles ? » Ques­tion pour le moins com­pli­quée, à laquelle nous n’a­vions pas de réponse mal­gré une longue dis­cus­sion où les mots « sexiste », « c’est-comme-ça » ou encore « parce-que » avaient été évo­qués à de nom­breuses reprises.

Et ce matin, Mon­sieur Réponse a don­né l’ex­pli­ca­tion lim­pide à ce phé­no­mène : Pour­quoi y a‑t-il du poil sur les jambes des filles ? (par Mon­sieur Réponse). C’é­tait tel­le­ment évident. Nous aurions dû y penser.

En touriste à Genova

Mal­gré la pluie qui vient rendre visite à la ville chaque week-end, j’ai réus­si à pas­ser entre les gouttes pour cap­tu­rer quelques images de cette ville, et com­men­cer à la arpen­ter. Alors bien sûr, je n’ai pas eu le temps d’al­ler par­tout, la ville fai­sant bien 30 km de long. Je n’ai pas non plus sor­ti l’ap­pa­reil pho­to à chaque fois que je trou­vais quelque chose d’in­té­res­sant, sinon je ne l’au­rais pas lâché de la journée. 

Pour cette pre­mière visite, vous ver­rez donc quelques gouttes de la ville, un poin­tillé de détails, depuis les quar­tiers récents (quelques siècles) jus­qu’au vieux centre his­to­rique, où la lumière manque tel­le­ment qu’on ne peut guère prendre de photos.

Panorama de Genova

Sui­vez donc le guide : Geno­va, pre­mière visite.

Pince à linge

Cela fait main­te­nant quelques jours que je suis arri­vé à Gênes, et petit à petit je découvre la ville qui va être la mienne pen­dant une année. Pour l’ins­tant, j’a­voue, je passe plus de temps avec prin­ci­pa­le­ment l’équipe de recherche qui m’ac­cueille qu’à faire le tou­riste dans la ville. Donc point de pho­tos pour l’ins­tant, cer­tai­ne­ment ce week-end aurai-je le temps d’en prendre.

pince
Cepen­dant, je ne résiste pas à l’en­vie de vous racon­ter ma pre­mière péri­pé­tie. Comme tous les jours ou presque depuis de nom­breuses années, je porte accro­ché à mon col de che­mise une pince à linge. La cou­leur change chaque jour ou presque, sui­vant la tenue. 

Or donc, quelques jours après mon arri­vée au labo­ra­toire, l’un des cher­cheurs m’a deman­dé pour­quoi je por­tais cette pince à linge. Il n’y a jamais vrai­ment eu de rai­son, et cette fois-ci je n’a­vais pas inven­té de nou­veau pré­texte comme il m’ar­rive par­fois de le faire, alors je lui ai répon­du que c’é­tait « juste comme ça ». Quelques temps plus tard, il m’a expli­qué la rai­son de sa ques­tion : il y a deux mois envi­ron, ont eu lieu les élec­tions internes du par­ti démo­crate en Ita­lie. Et les membres du par­ti avaient choi­si comme sym­bole pour rap­pe­ler cette élec­tion aux autres membres… une pince à linge, accro­chée à leur col de che­mise ! Ouch ! Ce jour-là, je por­tais une pince à linge de la cou­leur de ce par­ti (vert), d’où sa ques­tion… C’est la pre­mière fois que je découvre un sens à ce petit objet. :)