Feux piétons

La pyra­mide des âges dans nos contrées est en train de s’in­ver­ser. Nos amis les gens du qua­trième âge sont de plus en plus nom­breux. Et on ne peut pas dire qu’a­vec l’âge, on gagne en viva­ci­té. Aus­si la popu­la­tion des gens à mobi­li­té réduite va pro­ba­ble­ment voir sa crois­sance se pour­suivre à un bon train.

Feux piétonsIl va donc être de plus en plus fré­quent d’as­sis­ter à cette scène ô com­bien triste d’une de ces per­sonnes à mobi­li­té réduite, qui alors qu’elle n’est ren­due qu’au pre­mier tiers de sa tra­ver­sée de la chaus­sée, se trouve sou­dain prise au dépour­vu par un feu pas­sant au rouge. Et imman­qua­ble­ment, les auto­mo­bi­listes des envi­rons ne man­que­ront pas d’ex­pri­mer leur incon­tour­nable impa­tience dou­blée de mau­vaise humeur en fai­sant ron­fler leurs moteurs.

Pour­tant, il existe de nom­breuses solu­tions simples qui per­met­traient de réduire la fré­quence de ces moments de stress. Au Bré­sil, j’a­vais vu un feu pié­ton équi­pé d’un compte à rebours avant le pas­sage au rouge. On peut aus­si ima­gi­ner des solu­tions sonores. Mais plus sur­pre­nant, quand j’é­tais enfant, il exis­tait déjà une solu­tion, et elle était uti­li­sée par­tout ! Ne vous rap­pe­lez-vous pas que dans les années 80, les feux pié­tons verts étaient cli­gno­tants lorsque le pas­sage au rouge est proche ? C’é­tait super pra­tique, simple, efficace.

Voi­ci donc la ques­tion à 2 cen­times : pour­quoi les feux pié­tons d’au­jourd’­hui ne dis­posent plus d’un tel mécanisme ?