Coopérative d’habitants

Avoir un toit au des­sus de la tête, et savoir qu’on en aura un demain, c’est un gage de sérénité.

Cepen­dant, je ne trouve pas la notion de pro­prié­té des plus agréables en géné­ral. L’ac­qui­si­tion d’un loge­ment n’est donc pas pour moi un objec­tif, une rai­son de vivre, ni moins un sym­bole de réus­site sociale. Pour autant, la solu­tion que je pra­tique actuel­le­ment — la loca­tion — ne me satis­fait pas. En effet, si je ne suis pas pro­prié­taire, j’en­tre­tiens tout de même ce sys­tème en payant mon loyer à un tiers qui est lui pro­prié­taire (et au pas­sage ren­tier). Une solu­tion alter­na­tive à ces deux approches est le squat, mais ça néces­site de faire un choix de vie plus global.

maison

Jus­qu’à pré­sent je ne voyais pas de solu­tion satis­fai­sant à la fois mes besoins et mes idéaux. Et puis j’ai enten­du par­ler des coopé­ra­tives d’ha­bi­tants. En France, l’une des prin­ci­pales struc­tures qui aide ce genre de pro­jet est l’as­so­cia­tion Habi­coop. Ce n’est peut-être pas encore l’i­déal, mais le fonc­tion­ne­ment res­semble un peu aux scops, et me semble par­tir dans une direc­tion inté­res­sante. Bien déve­lop­pée en Alle­magne, cette alter­na­tive semble émer­ger dou­ce­ment en France. À suivre !

3 thoughts on “Coopérative d’habitants”

  1. En dehors de la « sor­tie du sys­tème spé­cu­la­tif » (qui m’ap­pa­raît un vœu pieux : qu’est ce que cela veut-dire ? y’a-t-il tout de même un achat/vente de la pro­prié­té ?), j’ai l’im­pres­sion que cela n’est plus ou moins que la redé­cou­verte du sys­tème actuel.

    Les immeubles sont pour l’im­mense majo­ri­té des pro­prié­tés col­lec­tives (chaque pro­prié­taire jouit de son lot indi­vi­duel mais est pro­prié­taire avec les autres de l’en­semble de l’immeuble).

    De plus, les syn­dics sont des organes élus de façon démocratique.

    Les méca­nismes actuels ne sont peut-être pas opti­mi­sés, ni très connus, mais je ne com­prends pas en quoi le sys­tème que tu montre à de fon­da­men­ta­le­ment dif­fé­rent avec ce qui est déjà en place :/

  2. Cette approche per­met éga­le­ment, quand on quitte une coopé­ra­tive d’ha­bi­tants, de redon­ner à la coopé­ra­tive le loge­ment qu’on a uti­li­sé pen­dant quelques temps… Ça per­met de ne pas être pro­prié­taire, ni loca­taire… Et comme pour une scop, ça assure que tous les loca­taires soient membres de la coopé­ra­tive, contrai­re­ment à un syn­dic clas­sique où seuls cer­tains peuvent faire par­tie du décisionnel…

  3. Mouais. Je ne suis pas très convain­cu par ta démonstration ;)

    Disons que ce qui change, c’est l’é­tat d’es­prit du truc car dans l’ab­so­lu, je trouve que le fon­de­ment du machin n’a rien de très révolutionnaire.

    Rien n’in­ter­dit d’a­gir ain­si dans un immeuble. Mais ce que je vois, c’est que dans la plu­part des immeuble, per­sonne ne veut s’oc­cu­per de quoi que ce soit, ni prendre aucune res­pon­sa­bi­li­té. D’où la pré­sence (mas­sive) de « pro­fes­sion­nels » : admi­nis­tra­teurs de bien, agences, etc etc …

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