Les médecins et le végétarisme

Quand on est végé­ta­rien, et que l’on a aus­si fait ce choix pour ses enfants, il arrive que l’on ren­contre des méde­cins peu infor­més qui ne com­prennent pas ce choix, voire qui deviennent agres­sifs. Il n’est alors pas tou­jours très facile de se faire croire, même si l’on a pas­sé beau­coup de temps à se ren­sei­gner sur la dié­té­tique, les carences diverses, les sources de pro­téines, de fer ou de B12.

Le mois der­nier, j’ai eu l’oc­ca­sion de prendre contact avec Jérôme Ber­nard-Pel­let, un méde­cin géné­ra­liste végé­ta­lien. Ce der­nier m’a conseillé un docu­ment qui fait réfé­rence dans le domaine médi­cal, une revue des publi­ca­tions liées à l’a­li­men­ta­tion végé­ta­rienne, et publiée dans le jour­nal de l’A­me­ri­can Die­te­tic Asso­cia­tion en juin 2003, « revue qui fait par­tie des 120 revues médi­cales consi­dé­rées comme étant les plus poin­tues dans le monde ». Le docu­ment ori­gi­nal est en anglais, mais il m’a gen­tille­ment trans­mis une tra­duc­tion en fran­çais, qu’il conseille de trans­mettre à tout méde­cin scep­tique sur les ques­tions de végétarisme.

C’est avec son accord que je dif­fuse ici ce document :

Un de plus…

Je n’ai jamais voté blanc jus­qu’à pré­sent. Cepen­dant je viens d’a­jou­ter à la liste des hommes poli­tiques pour qui je ne vote­rais pas même s’il y avait en face un des popu­listes de la scène poli­tique fran­çaise. L’ex­cellent article « Bor­loo signe un chèque en bois de 2 mil­liards » du Canard enchaî­né de cette semaine a fini de me convaincre. On peut en effet y lire que notre cher ministre de l’emploi, du tra­vail et de la cohé­sion sociale, tou­jours plus fort dans les pro­messes, a enga­gé son minis­tère pour un mon­tant de 2 mil­liards dans les actions de l’Agence natio­nale pour la réno­va­tion urbaine, en sachant per­ti­nem­ment qu’il n’au­rait pas besoin de trou­ver une telle somme avant les élec­tions. Le canard signale pour­tant que devant l’é­nor­mi­té de la dette il a ten­té d’en faire endos­ser le prix aux col­lec­ti­vi­tés locales. Défi­ni­ti­ve­ment, ce gou­ver­ne­ment touche vrai­ment le fond, conti­nuant à enga­ger l’É­tat sur des frais impos­sibles tout en bais­sant les impôts nationaux.

L’é­chéance des élec­tions n’ar­range défi­ni­ti­ve­ment pas leur atti­tude méprisable.